Les talons hauts rapprochent les filles du ciel de Olivier GAY
Publié le 6 Juillet 2012
AAAaaaaarg !!!!
Comme cette lecture m'a agacée !!!
L'histoire est basique et pas crédible une seconde:
Un dealer (mais un gentil dealer...genre un dealer honnête, qui ne touche pas à la marchandise et fait ça uniquement pour avoir de quoi vivre correctement et ne revend qu'à la jet-set) est contacté par son ex ( la belle Jessica aux longs cheveux - "une cascade qui ondulait sur ses épaules"), fliquette chargée d'une enquête sur un serial killer. Elle a besoin de son aide, de ses contacts dans le milieu de la nuit, pour glaner de précieux renseignements et retrouver le malade qui dépèce de superbes créatures.
Le dealer en question est beau gosse, pour ne pas dire un vrai tombeur, irrésistible, au "sourire canaille", doublé d'une bête au pieu (une part de modeste autobiographie ???).
Ensuite, il se passe exactement ce qui doit se passer : il pose des questions, s'attire des ennuis, couche avec deux-trois nanas, enquête sur facebook, trouve une piste, se met la tête à l'envers à la vodka...
Bla bla bla bla bla...
Une histoire peu attrayante, certes, mais pourquoi tant de haine Gridou???
- Le style de l'auteur m'a fait grincer des dents du début à la fin !
Comme tous les amateurs de polars (enfin je pense), je bondis au plafond chaque fois que je tombe sur une phrase du type "dans les romans/ les films ça se passe comme ça, mais là, on était dans la réalité". Une fois, c'est agaçant mais trois fois dans le roman ! Aaaarrrg !
L'enquête sur facebook: Aaaarrrg !
La pseudo critique des soirées branchouilles de la capitales : Aaaarrrg !
Oui je l'ai lu en entier, mais uniquement parce que je suis (un peu) têtue et curieuse. Je voulais savoir si j'avais vu juste pour l'identité du meurtrier.
Bah...sans surprise, oui.
A part mon pote de passion polar, plutôt sur la même longueur d'onde que moi, beaucoup d'avis positifs (black novel et les lectures d'oncle Paul) + un prix du premier roman au festival de Beaune (c'est pas rien). Donc à chacun de se faire son opinion.
Quelques citations pour la route:
"La lumière des gyrophares fendait la nuit, rouge comme du sang frais." (Aaaarrrg !)
Après une bagarre qui finit dans le caniveau:
"Une chemise D&G: 150 euros. Un jean Diesel: 100 euros. Des mocassins Tony Hilfiger: 200 euros. Se rouler dans la boue avec un inconnu? ça n'avait pas de prix." (Aaaarrrg !)
A propos des soirées dans les boites branchées:
"Je pouvais me permettre ce jugement sévère envers les charognards: j'en étais un moi-même." Pour le coup, ça , ça sonne juste...
Enfin, ma préférée:
"Dans les films ou les romans d'espionnage, un numéro de portable permettait de remonter la trace de sa détentrice. (...)Seulement je n'étais pas un héros de cinéma." Ha bon???
Un roman 100% parisien qui contibue à la fois au challenge douce France et au challenge des régions!
Une petite pause polar s'impose...La prochaine lecture sera le pavé de l'été: cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez, un titre plein de bonne humeur, n'est ce pas??